| 00:00 - 00:03 | Mon colonel, l'heure est grave! |
| 00:04 - 00:05 | Cette fois nous n'avons plus le choix: le déménagement est inévitable
|
| 00:05 - 00:07 | Pas besoin de vous faire un dessin: on a fait notre temps à jambes... |
| 00:08 - 00:12 | Voila, on a longtemps attendu Bruno mais là on devait te le dire |
| 00:12 - 00:15 | Attendez un peu
Vous seriez pas en train de me dire qu'on va devoir aller chez jean-paul quand même? |
| 00:17 - 00:19 | C'est à dire que
On a bien réfléchi... |
| 00:19 - 00:21 | Et bien la seule solution... |
| 00:24 - 00:26 | C'est d'aller à Amay
Voila, c'est dit. |
| 00:27 - 00:28 | Et puis il est pas si méchant Jean-paul, il veut même bien vous prêter sa mégane. |
| 00:31 - 00:33 | Je ne veux plus dans cette pièce que Piet, Eric, An et Christian... |
| 00:34 - 00:36 | Vous vous foutez de moi? |
| 00:53 - 00:58 | Comment est-il possible de pondre un plan aussi nul? |
| 01:13 - 01:15 | Amay? et puis pourquoi pas Dixmude tant qu'on y est? |
| 01:15 - 01:17 | Je tiens à ce que les choses soient claires, |
| 01:18 - 01:23 | et à éviter tout malentendu... |
| 01:25 - 01:28 | Vous pouvez me dire que nos blocs sont en piteux état, |
| 01:29 - 01:31 | Qu'on a plus les moyens de se payer une caserne avec vue sur Meuse, |
| 01:31 - 01:34 | Que nos douches ne sont pas top comfort... |
| 01:34 - 01:37 | Je m'en contre-fiche comme de ma première chaussette ! |
| 01:37 - 01:40 | Je sais ce qu'ils veulent moi à Amay... |
| 01:40 - 01:42 | Ne me dites pas qu'ils ne lorgnent pas sur nos nombreuses Kia |
| 01:42 - 01:46 | sur nos VW Caddy très spacieux |
| 01:46 - 01:48 | Et même sur ma propre mégane, ma petite mégane ! |
| 01:48 - 01:52 | Et vous allez sans doute me dire que tout est prêt pour nous accueillir? |
| 01:53 - 01:54 | Qu'ils ont tellement de nouveaux blocs à Amay, |
| 01:56 - 01:57 | qu'ils ne savent plus quoi en faire
|
| 01:57 - 02:00 | Il est hors de question, hors de question! |
| 02:00 - 02:03 | Que je me tape 10 min de trajet en plus |
| 02:04 - 02:08 | pour qu'on finisse serrés comme des sardines |
| 02:08 - 02:13 | dans des blocs tout petits, |
| 02:14 - 02:16 | sous prétexte qu'ils sont tous neufs... |
| 02:17 - 02:21 | Alors, Messieurs les officiers, |
| 02:27 - 02:29 | vous allez vous mettre au travail pour une fois, |
| 02:30 - 02:34 | et me sortir un plan d'une toute autre envergure |
| 02:34 - 02:36 | que ce que je viens d'entendre. |
| 02:41 - 02:42 | Vous allez me constituer deux équipes |
| 02:43 - 02:47 | composées de tous les officiers présents ce soir |
| 02:48 - 02:53 | Ne t'inquiète pas, il ne parle pas des lieutenants là. |
| 02:54 - 02:56 | De tous les officiers à partir du grade de capitaine |
| 02:56 - 02:59 | et chacune va me proposer un plan de déménagement qui tienne la route cette fois |
| 03:00 - 03:02 | Vous choisissez l'endroit, le moment, |
| 03:04 - 03:07 | Vous planifiez cette opération dans les moindres détails |
| 03:14 - 03:16 | Et pour diriger ces deux groupes, je prendrai des bêtes officiers subalternes, ça nous changera. |
| 03:19 - 03:23 | An, Christian: c'est à vous de jouer! |
| 03:25 - 03:26 | mais le premier qui me reparle d'Amay
je me le fais! |
| 03:31 - 03:33 | a |
| 03:40 - 03:46 | a |
| 03:46 - 03:49 | a |
| 03:53 - 03:56 | a |
