| 00:00 - 00:03 | Bon, on vient d'avoir l'info les gars : |
| 00:04 - 00:05 | La revue Des faits revient. |
| 00:05 - 00:07 | Le numéro 2 va envahir les librairies
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| 00:08 - 00:12 | Ça va être un énorme scandale si on réagit pas très vite. |
| 00:12 - 00:15 | Moi je propose de brûler symboliquement un exemplaire devant le Berghain. |
| 00:17 - 00:19 | Un autodafé, pourquoi pas, mais plutôt un gros
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| 00:19 - 00:21 | Ça et le pal pour les rédacteurs
ils vont moins faire les malins. |
| 00:24 - 00:26 | Mon fürher, je
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| 00:27 - 00:28 | Ces gens
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| 00:31 - 00:33 | Ces gens sont très sympas, et la revue est quand même super belle. |
| 00:34 - 00:36 | Franchement, je pense qu'on peut pas faire ça. |
| 00:53 - 00:58 | OK. Que ceux qui sont d'accord avec ça restent ici, OKLM. On va rigoler. |
| 01:13 - 01:15 | C'était un ordre, purée ! |
| 01:15 - 01:17 | Quand je dis le pal, c'est le pal ! |
| 01:18 - 01:23 | Et pour chacun des petits malins qui a participé à ce torchon ! |
| 01:25 - 01:28 | Ah purée, ça m'énerve. |
| 01:29 - 01:31 | Vous l'avez lu, au moins ? |
| 01:31 - 01:34 | Vous savez qu'ils révèlent comment on a colonisé la Lune avec nos vaillants SS ? |
| 01:34 - 01:37 | Et qu'ils balancent tout sur la mission secrète
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| 01:37 - 01:40 |
de Sergueï Skripal à l'intérieur de la terre creuse ? |
| 01:40 - 01:42 | Mon fürher, je peux pas vous laisser dire ça
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| 01:42 - 01:46 | C'est édité par Prairial, ducon ! Tu sais qui sait ? |
| 01:46 - 01:48 | Oui mon fürher, je sais, ce sont des chics types ! |
| 01:48 - 01:52 | Je déteste tout ce que représentent ces ennemis du peuple allemand ! |
| 01:53 - 01:54 | Des falsificateurs, voilà ce qu'ils sont ! |
| 01:56 - 01:57 | Pendant des années ils ont édité des bouquins surréalistes
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| 01:57 - 02:00 | De l'art dégénéré en bonne et due forme ! |
| 02:00 - 02:03 | Des collages de mes deux, du Max Ernst, du Guy Peellaert
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| 02:04 - 02:08 | Mais là ils portent un coup vital à nos intérêts ! |
| 02:08 - 02:13 | Comment on va faire quand les touristes spatiaux vont débarquer, hein ? |
| 02:14 - 02:16 | J'aimerais tant pouvoir leur arracher de mes mains leurs sales tripes ! |
| 02:17 - 02:21 | Pendant des années on était tranquilles, mais là c'est mort ! |
| 02:27 - 02:29 | Ce qu'on va faire, c'est que vous allez rejoindre l'Ennemi
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| 02:30 - 02:34 |
et que l'autodafé, je vais m'en occuper tout seul ! |
| 02:34 - 02:36 | Moi seul pour brûler des milliers d'exemplaires à travers l'Europe ! |
| 02:41 - 02:42 | Bande de couilles molles
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| 02:43 - 02:47 | Depuis le début, j'étais sûr que vous vous dégonfleriez ! |
| 02:48 - 02:53 | Mais la liberté de la presse, patati patata
et les intérêts supérieurs du peuple allemand, nanani nanana. |
| 02:54 - 02:56 | La vérité c'est que ça vous faisait bien marrer, cette revue. |
| 02:56 - 02:59 | Avec ces belles images en noir et blanc, ah c'était joli vous trouviez ! |
| 03:00 - 03:02 | Eh bien sachez que je vais les étriper, vos copains, et même me baigner dans leur entrailles fumantes ! |
| 03:04 - 03:07 | T'inquiète, il dit toujours ça mais c'est un cur d'or. |
| 03:14 - 03:16 | Pour être honnête, j'aurais bien aimé aller à la soirée de lancement, le 14 mai. |
| 03:19 - 03:23 | Mais non, c'est impossible, je serais en terrain hostile aux Grands Voisins. |
| 03:25 - 03:26 | À moins que ces couilles molles m'accompagnent ? |
| 03:31 - 03:33 | Allons, le combat est perdu d'avance. |
| 03:40 - 03:46 | Mais si vous croyez que vais laisser tomber le plan autodafé
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| 03:46 - 03:49 |
alors là messieurs vous vous fourrez le doigt dans lil. |
| 03:53 - 03:56 | Ah, misère. |
